La Presse du Dimanche 01/10
Bonsoir à toutes et tous
encore une fois je vous propose un petit tour dans mon environnement
en très très grande simplicité, en photos
le plaisir de partager avec vous au fil des jours, des saisons les petits riens du quotidien fait ces billets presse, vous me dites aimer c'est merveilleux, j'ai la chance de vous connaitre vous qui êtes tous formidables, mille mercis pour tous vos coms
un clin d'oeil à Cathy, qui nous a montré la semaine dernière son cognassier du Japon avec des fleurs, pas du tout de saison et ça m'a fait aller voir le mien, à 700m d'altitude eh bien..il y avait aussi 1 fleur...et des petits fruits ça c'est normal
sauf qu'il y en a 2 incroyablement gros et je vous ai posé 1 normal sur le gros pour bien voir....c'est vraiment tout fou mais c'est la magie de notre si belle nature
j'adore admirer la lune, c'était celle du 26
je vous ai dit hier être allée photographier à coté de chez nous une vache que j'avais aperçu et qui m'avait interpellée, je me suis vite dépêchée en rentrant du travail vers 19h, il y avait un beau soleil couchant
j'ai vu cette première et j'aime beaucoup ce cliché avec son arbre
je suis arrivée vers le parc et j'ai appelé les dames
vous voyez comme la lumière est magique (aucune retouche bien sur)
ça y est on n'a plus de soleil et les couleurs changent
à ma droite
en face de moi je rentre, j'ai adoré notre roche et sa lune au dessus
cette série pour vous redire à quel point j'adore et ai besoin de la lumière naturelle
aussi comme c'est un bonheur qu'il fasse jour quand on rentre du travail pour pouvoir profiter un petit peu au moins
j'adore aussi être dehors et vous voyez il faisait tellement beau vendredi que pour pouvoir faire allier ça avec ce moment que je devais passer sur mon ordi il est sorti et moi plein ombre vu qu'il faisait trop chaud
il a fait très très chaud toute la semaine dernière j'ai fait une ratatouille vu que Thomas n'aime aucun légume d'automne/hiver ça tombait bien..LOL..
je vous avait dit que je vous montrerai l'évolution de la nature en ce début d'automne autour de moi, la colline en face de chez nous prend ses couleurs, les sapins resteront verts eux en contraste
dans notre pelouse
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi ...
mais encore de jolies fleurs sur la terrasse, je vous pose encore quelque clichés du coup
TortueLand à sa belle touffe de sédum
le ciel du 27 vers 19h15
Voiron : Elle est donneuse… de lombrics !
Certains donnent leur sang, d’autres leurs lombrics. Corinne Euvrard, adepte du lombricompostage, donne volontiers une poignée de son “élevage” à qui la contacte sur le site www.isere.lombri.fr .
Chaque jour, elle nourrit ses petites bêtes à dose d’épluchures de légume et d’emballages cartonnés afin d’en récupérer, au bout de quelques mois, un compost très fertilisant. Dans le Pays voironnais, de plus en plus de citoyens s’y mettent et deviennent donneur à leur tour pour aider d’autres intéressés à lancer leur élevage.
je voudrai faire une petite mise à l'honneur de notre célèbre noix de Grenoble, vous poster quelques infos du Net sur elle
j'ai récolté nos premières mercredi 27, je les ai lavées et mises à sécher et j'ai pu en casser en plein soleil c'est un vrai plaisir
nous avons 4 noyers pas loin de la maison, je vous les ai photographier pour illustrer
Il se dit que les Romains auraient implanté le noyer en Gaule.
On retrouve des traces de sa culture durant l’époque Gallo-romaine dans le Dauphiné. Au XIXème siècle, des redevances sont acquittées en setiers de noix et au XIV et XV siècle, des châtelains font figurer dans leurs comptes des recettes provenant des récoltes de noix.
Mais jusqu’au XIXème siècle, c’est encore la culture de la vigne qui prédomine en Dauphiné avec celle des vers à soie. Mais que se passe-t-il alors pour que le Dauphiné devienne la première région nucicole de France? La maladie du ver à soie et le phylloxéra!
Suite de ces deux crises, des vergers de noyer, remplaceront les vignes. Les conditions de sol et de climat avec l’engagement des familles et de la communauté vers cette nouvelle culture rémunératrice feront le reste. Pour répondre au marché et à la demande croissante des pays anglo-saxon (Grande-Bretagne et Etats-Unis) et défendre la noix produite dans la région, les acteurs de la filière s’organisent et se regroupent.
En 1938, ils soumettent au parlement un projet de reconnaissance de leur produit qui donnerait aux acheteurs une garantie d’authenticité et de qualité. le 17 juin, l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) détermine les cantons et les communes qui ont le droit de la commercialiser, fixe les conditions de sa production et de sa vente.
La noix de Grenoble bénéficie d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1938 (confirmée en 1996) et détient le label de qualité européen « Appellation d’Origine Protégée » (AOP).
Le noyer fut alors cultivé de façon intensive dans le Bas-Dauphiné, et plus précisément dans le Sud-Grésivaudan.
3 variétés de noix sont autorisées pour la production de noix de grenoble AOP : la Franquette, la Mayette et la Parisienne.
La zone de production de la noix de Grenoble s’étend sur 259 communes (183 en Isère, 47 en Drôme et 29 en Savoie), les vergers sont situés entre plaine et collines, entre 150 et 800 mètres d’altitude…
C’est un arrêté préfectoral qui fixe le début de la récolte (fin septembre-début octobre) lorsque le brou éclate et que les noix peuvent alors être ramassées. Une fois lavées, triées et séchées par séchage naturel su liteau ou séchage artificiel par ventilation d’air chaud et sec, elles sont calibrées. Franquette, Mayette et Parisienne ne seront Noix de Grenoble que si leur calibre atteint 28 mm de diamètre!
La noix de Grenoble peut se déguster immédiatement après sa récolte. C’est la noix fraîche à la chair très blanche et légèrement amère que l’on pèle si l’on est très patient. Très fragile et la consommer rapidement .
Bien sur, celle que l’on consomme le plus est la noix sèche que l’on conservera quand même à l’abri de la chaleur et de la lumière.
La noix verte est celle que l’on cueille à la Saint-Jean pour faire le vin de noix ou de la liqueur de brou de noix que l’on trouve chez beaucoup de dauphinois…