l'entrée de la grotte préhistorique et la sortie gastronomique
Bonjour à toutes et tous
après l'émerveillement de l'intérieur je voulais vous montrer rapidement où elle est nichée cette grotte
L’entrée se trouve au pied des falaises de Presles, des falaises rouges qui dominent le petit village de Choranche formant un cirque naturel bordant le plateau des Coulmes dans les gorges de la Bourne.
elles sont particulièrement imposantes, impressionnantes ces falaises
nous sommes à leurs pieds quand on va entrer dans la grotte, on se sent "tout petit" et il faut se casser la nuque pour voir le haut
A l'entrée se trouve une intéressante exposition d'objets inhumés lors de différentes fouilles sur le site de Choranche et dans le Vercors. Le porche de la Grotte de Choranche a été occupé du paléolithique supérieur final au néolithique, par des chasseurs-cueilleurs pour des campements provisoires, puis au fil du temps, par des agriculteurs éleveurs avec une activité domestique importante.
après la visite que je vous ai montrée
nous sortons à largement l'heure du déjeuner et la petite brasserie du site sera parfaite, une bien jolie vue depuis sa terrasse
et de très bons plats avec les spécialités locales bien gourmandes, je vous ai photographié mon menu
cassolette crumble de Saint Marcellin et café gourmand
je vous propose un petit reportage infos et photos du Net pour découvrir ce fromage le Saint Marcellin (très connu partout en France)
si des fois certain(e)s parmi vous ne connaitrai pas ?!...
Le Saint-Marcellin, petit fromage crémeux au lait de vache, tient son nom de son berceau d’origine : un village d’Isère au pied du Vercors. Aujourd’hui réputé et commercialisé dans toute la France, il est exclusivement fabriqué sur un territoire bien défini comprenant l'Isère, la Drôme et la Savoie. Un lien géographique fort qui lui vaut d'être reconnu par une IGP (Indication Géographique Protégée).
Dès 1445 le futur roi Louis XI réside en Dauphiné. Le Dauphin Louis, pour passer le temps, chasse dans le Vercors. Un jour, il s’égare et se trouve en présence d’un ours gigantesque. Il fut sauvé par deux bûcherons qui lui offrirent du pain et du fromage de pays, du “Saint Marcellin” fabriqué dans la vallée. Et c’est ainsi que Louis XI a donné à ce fromage ses premières lettres de noblesse et fut un des acteurs de sa notoriété française.
Mais c’est au XIXe siècle que l’engouement pour ce fromage se généralise, sous l’impulsion d’Auguste Casimir-Perrier, ministre de Louis Philippe, qui aurait décrété en goûtant au Saint-Marcellin en 1863 : « C’est délicieux ! Vous m’en ferez parvenir chaque semaine au château. »
Ce fromage fermier local se fabrique alors exclusivement dans les fermes des plaines et vallées de l’Isère, pour répondre aux besoins des paysans. Tandis que les hommes s’occupent des gros travaux, les femmes confectionnent les petits fromages destinés à la consommation familiale et à la vente sur les marchés locaux. Fabriquées en fonction des ressources disponibles sur l’exploitation, ces petites tommes sont alors réalisées à partir d’un mélange de lait de chèvre et de vache.
Au cours du XIXe siècle se développe un important réseau de « coquetiers ». Ces commerçants, qui ramassent les produits des fermes environnantes (œufs, fromages, chevreaux, lapins…) pour les vendre sur les marchés et dans les villes voisines contribuent largement à faire connaître le Saint-Marcellin au-delà de son lieu de production initial. Le développement des voies de communication et des moyens de transport permettent à ces ramasseurs de vendre le Saint-Marcellin jusqu’à Romans, Grenoble, Bourgoin-Jallieu et même Lyon. Puis avec l’avènement du chemin de fer et la création du réseau Paris-Lyon-Marseille, les coquetiers se font de plus en plus nombreux, la demande augmente et les paysans fabriquent davantage de fromages.
Le Saint-Marcellin est désormais exclusivement fabriqué à partir de lait de vache
avec des noix de Grenoble bien sur, hum !!!
après s'être très agréablement restaurés nous reprenons la route pour une autre visite que j'avais choisie pour mes invités
ça sera un (deux ?) prochain billet