Bonjour à toutes et tous
on continue de se promener dans Lyon ?...
cette journée avec Soéne c'était pour aller au festival Quai du Polar, pour déjeuner et passer un moment ensemble donc j'ai juste fait quelques photos au fil de notre avancée mais c'est avec plaisir que je partage ici avec vous
je vous remercie encore de votre intérêt pour les deux premiers billets, Q du P et volet 1
les infos sont d'internet et écrites ici en bleu
nous allons à l’hôtel de ville, autre lieu du festival, très peu de choses là bas, visite donc rapide, mais j'ai beaucoup aimé ce bâtiment
En 1646, les consuls lyonnais souhaitent se doter d’un bâtiment plus grand et plus prestigieux. L’Hôtel de la Couronne dans lequel l’administration est installée ne présentant ni l’une, ni l’autre de ces qualités, les échevins entament alors la construction d’un nouvel édifice et c’est l’architecte Simon Maupin qui est chargé de le concevoir. En 1672, Lyon possède un Hôtel de Ville digne des espérances du pouvoir en place, mais les incendies et les événements politiques auxquels l’Hôtel de Ville est intimement lié, vont entraîner de nombreuses destructions et tout naturellement plusieurs chantiers de restauration. Jules Hardouin-Mansart surtout mais également Tony Desjardins vont donner à l’Hôtel de Ville le visage qu’on lui connaît aujourd’hui.
L'édifice s'organise autour de deux cours, dont l'une est surélevée et de quatre pavillons d'angle avec un beffroi enserrant la cour d'honneur. L'intérieur richement orné en fait un modèle de décoration.
la luminosité des photos est très variable car nous avons eu un temps allant de gouttes de pluie à soleil, j'en ai donc fait en entrant ou en sortant etc....
juste en face c'est l'opéra de Lyon et on voit bien depuis la cour les superbes 8 muses
Le Grand Théâtre fut construit en 1756 par Jacques-Germain Soufflot (1713-1780 qui fit également à Paris le Panthéon, l’église Ste Geneviève, etc) et reconstruit de 1827 à 1831 par les architectes Chenavard et Pollet, il fut alors appelé Opéra.
Les travaux de l'Opéra actuel, Opéra National, ont duré de novembre 1989 au 14 mai 1993. Il fut reconstruit dans les murs du 1er opéra dont l'architecte Jean Nouvel n'a conservé que les façades et le foyer du public. Les 8 muses ont été installées sur la façade en 1862. Filles de Zeus et Mnemosyme, elles sont : Euterpe, muse de la musique, Clio de la poésie épique et éloquence, Melpomene de la tragédie, Thalie de la comédie, Polymnie de la poésie lyrique, Erato de l'élégie (poésie lyrique tendre et triste), Terpsichore de la danse et Calliope de l'éloquence. Il manque Uranie, muse de l'astronomie.
nous montons à la Croix Rousse
j'ai bien aimé ce toutou dormant paisiblement au milieu du trottoir pas du tout dérangé par les passants
un œuf géant et un croco en chocolat blanc dans cette vitrine
et en face un jolie vitrine de fromagerie
et nous voila devant le célèbre Gros Caillou
Le Gros Caillou : plus vieux monument de Lyon
Oui le plus vieux monument de la capitale des Gaules n’est pas romain, ni même gaulois. Le plus vieux monument de la ville est un caillou. Et pas n’importe lequel, « Le Gros Caillou ». Alors comment me direz-vous, une simple roche peut-elle devenir un monument inscrit dans les guides touristiques. C’est avant tout une question d’histoire. Une histoire aussi bien passée que présente.
Tout commence en 1861 lorsque la roche est découverte lors du percement du tunnel de la ficelle, reliant le bas des pentes au plateau de la Croix Rousse. Une fois exhumé, le Gros Caillou est érigé en symbole de la force et de la persévérance des Lyonnais. Son étude détermine qu’il s’agit d’une roche montagneuse typique de la Savoie et qui aurait été déplacée jusqu’à la cité des gones lors de la période glacière, il y a 140 000 ans. Placé au sommet du Boulevard de la Croix Rousse, il est rapidement adopté par les habitants de la colline qui en font un lieu de rencontre et de rendez vous.
Un emblème de la culture lyonnaise
Le rocher est aujourd’hui dans la culture populaire, immortalisé par Paul-Jacques Bonzon, auteur des Six Compagnons de la Croix Rousse ainsi que par le fameux « Gang des Lyonnais » à l’origine baptisé « La bande du Gros Caillou ». Enfin, une légende croix-roussienne raconte que le Gros Caillou représente le cœur d’un huissier cupide qui aurait mis à la rue une famille de déshérités.
Alors oui le Gros Caillou est un vieux rocher, mais c’est tellement plus en réalité. Il est un monument incontournable de Lyon qui vous contemple du haut de ses 140 000 ans.
nous avons pu déjeuner en terrasse juste devant, nous avons pris des salades composées qui furent délicieuses et terriblement copieuses :)
une fois redescendues nous admirons la fontaine Bartoldi qui vient d'être rénovée
Le retour d'Amphitrite place des Terreaux
Élément emblématique du patrimoine lyonnais, la fontaine de la place des Terreaux a fait l’objet d’une restauration totale, terminée en 2018 et rendue possible notamment par la Ville de Lyon et l'Etat français. Ce chantier hors norme a permis de donner une seconde vie à ce chef-d’œuvre de plomb signé Frédéric-Auguste Bartholdi, plus de 120 ans après son inauguration. Une oeuvre à admirer sur la place des Terreaux.
Elle représente la France (Marianne) et les 4 fleuves (les chevaux). Commandée à l'origine par la ville de Bordeaux, elle représentait le "char triomphal de la Garonne". La ville de Bordeaux l'ayant trouvée trop chère, c'est la ville de Lyon qui l'acquit lors de sa présentation à l'Exposition Universelle de 1889. Installée place des Terreaux en 1891, elle est déplacée en 1992 et classée Monument Historique le 29 sept 1995. Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1904) a également réalisé la statue de la Liberté de New York et le Lion de Belfort.
« Rodin a donné la vie au bronze, Bartholdi a donné la vie au plomb » aime à rappeler Didier Repellin, Inspecteur Général des Monuments Historiques et Architecte en chef des monuments historiques, maître d'œuvre de la restauration de la fontaine Bartholdi. Le choix de Bartholdi d’utiliser la technique très rare du plomb martelé a fait de ce chantier un défi pour les architectes et artisans mobilisés sur cette restauration d’une ampleur exceptionnelle, citée en exemple par les experts du patrimoine du monde entier.
En juin 2016, Amphitrite quittait la place des Terreaux pour être transportée dans les ateliers de la Fonderie Coubertin en région parisienne.
Il aura fallu plus d’un an pour opérer cette cure de jouvence.Sombre et lumineuse, en référence à la teinte originelle du plomb, la statue a retrouvé la place des Terreaux le 3 octobre 2017, après les quatre chevaux jaillissant des flots, mais sa remise en eau n'a lieu qu'au printemps 2018, le 22 mars.
La fontaine Bartholdi en chiffres
21 tonnes de plomb et de fer
Une peau de plomb extrêmement fine (entre 1 et 4 mm d’épaisseur)
9 mètres d'envergure
4,85 m de haut
15m de diamètre
allez pour finir je vous propose l'hôtel de ville vue depuis la place, il a un très célèbre et magnifique carillon
Si la capitale des Gaules peut s’enorgueillir de posséder l’un des plus beaux carillons de France dans le beffroi de son Hôtel de Ville, c’est à Édouard Herriot qu’elle le doit. C’est le 16 février 1914, après un voyage en Belgique au cours duquel il visita le beffroi de Bruges et découvrit le carillon qu’il abrite, que le maire de Lyon prit l’initiative d’en installer un entre Rhône et Saône.
Aujourd’hui, le carillon utilise 64 cloches sur 65 et le carillonneur titulaire est depuis 2013 M. Charles Dairay. Médaillé d’Or et premier prix au Conservatoire National de Région de Douai (Nord) en 1996, il poursuivit ses études avec Aimé Lombaert, maître carillonneur de Bruges (Belgique) (5) et remplaça ce dernier au clavier de Deinze (Flandre orientale). Il gagna plusieurs prix d’interprétation lors des concours internationaux de Springfield (2000) et de Hambourg (2001), au Concours International de la Reine Fabiola de Malines (2003), ainsi qu’à Venlo (Pays-Bas) en 2004.