Bonjour à toutes et tous
c'est avec ce bouquet photographié au château de Chenonceau
que je vous souhaite un très bon 14 juillet 2025
je continue ma visite avec
La chambre des cinq reines
Cette chambre rend hommage aux deux filles et aux trois belles-filles de Catherine de Médicis : la reine Margot, Élisabeth de France, Marie Stuart, Élisabeth d'Autriche, et Louise de Lorraine. Le plafond à caissons du XVIe siècle arbore en effet les armoiries des cinq reines.
Aux murs, nous pouvons voir une suite de tapisseries des Flandres du XVIe siècle représentant Le Siège de Troie et L'Enlèvement d'Hélène, Les Jeux du cirque dans le Colisée, et Le Couronnement du roi David.
La chambre de Catherine de Médicis
La chambre de Catherine de Médicis est meublée d'un ensemble du XVIe siècle ainsi que de tapisseries des Flandres du XVIe siècle retraçant la vie de Samson, remarquables par leurs bordures peuplées d'animaux symbolisant des proverbes et des fables comme L'écrevisse et l'huître, ou L'habileté est supérieure à la Ruse. La cheminée et le sol de tomettes sont d'époque Renaissance.
La chambre de César de Vendôme
La cheminée Renaissance fut dorée et peinte au XIXe siècle aux armes de Thomas Bohier. La fenêtre ouvrant à l'Ouest est encadrée par deux grandes caryatides de bois du XVIIe siècle. Les murs sont tendus d'une suite de trois tapisseries de Bruxelles du XVIIe siècle illustrant le mythe antique de Déméter et Perséphone : Le voyage de Déméter, Perséphone aux Enfers, Déméter donne les fruits aux humains, et Perséphone revenant passer six mois par an sur la Terre.
On voit à gauche de la fenêtre, en face du lit à baldaquin du XVIe siècle, un Saint-Joseph par Murillo.
Le vestibule Bourbon Vendôme
Ce vestibule, du second étage, a conservé les traces de la restauration menée au XIXe siècle, par Mme Pelouze, propriétaire de l’époque, par l’architecte Roguet, disciple de Viollet-le-Duc.
Sur le mur une tapisserie de la manufacture (disparue) de Neuilly (XIXe siècle) symbolisant le Cher, sur laquelle figure une gondole vénitienne, fait référence à celle que fit transporter jusqu'à Chenonceau Madame Pelouze, afin d'y organiser en 1886 la célèbre « fête vénitienne » évoquée par Paul Morand. Les deux crédences et le pavage au sol sont d'époque Renaissance.
La chambre de Louise de Lorraine
La chambre de Louise de Lorraine, reflète le deuil de la femme d'Henri III. On y remarque la couleur noire dominante des lambris, les peintures macabres, le prie-Dieu tourné vers la fenêtre et les décorations religieuses évoquant le deuil. Louise est alors entourée de religieuses qui vivent à Chenonceau comme dans un couvent. Toujours vêtue de blanc, comme le veut la tradition pour une veuve de roi de France, elle sera surnommée « la Reine Blanche ».
Sa chambre a été reconstituée à partir du plafond d'origine orné de larmes d'argent, de cordelières de veuves, de couronnes d'épines et de la lettre λ, lambda, initiale de Louise de Lorraine, entrelacée du H de Henri III. Lelit et le mobilier sont du XVI ème siècle. L'atmosphère pieuse de la pièce est soulignée par le Christ à la couronne d'épines et d'une scène religieuse peinte sur bois du XVIe siècle qui orne la cheminée.
j'ai été très touchée par cette chambre si sombre, fermée, à l'ambiance très pieuse et funèbre, dans laquelle on se sent presque un peu "angoissé"
la suite au prochain billet
énormes mercis pour vos si gentils commentaires sur cette visite à me cotés ça me touche beaucoup et je suis ravie que ça vous plaise