Château de Chamerolles, promenade des parfums volet 2
Bonsoir à toutes et tous
je n'ai pas pour habitude de publier si rapidement entre deux billets
mais j'ai plein de choses à vous montrer
entre ronde et table du mois avant officiellement le 31....
et des adorables visteuses m'ont dit attendre "impatiemment" la suite de la promenade des parfums ...LOL
j'ai des intermèdes de prêts....
des photos qui me feraient plaisir de vous montrer...
etc....
et nous sommes déjà le 24 !!!!!!!
et le 27 je reprends le chemin du lycée
je fais ma rentrée.....
fort heureusement deux jours "raccourcis" car c'est des jours de permanence que je fais donc 7h-14h
À l’instar de la haute couture et de la gastronomie, la parfumerie représente la quintessence du savoir-faire français.
Si les producteurs d’essences parfumées se concentrent autour de Grasse, la région Centre accueille plus de 450 entreprises liées aux différents secteurs de la chaîne économique du parfum : recherche et formation, culture de plantes aromatiques, fabrication de cosmétiques et de parfums, emballage, flaconnage, conditionnement ou encore distribution.
Créée en 1994, la « Cosmetic Valley » a été labellisée Pôle de Compétitivité en 2005.
Lors de la restauration du château par le Département du Loiret entre 1987 et 1992, il a été décidé d’y aménager un musée thématique relatant l’histoire de l’hygiène et des parfums à travers les siècles, de la Renaissance à nos jours.
Avec la "Promenade des parfums", le château est aujourd'hui voué à l'histoire des senteurs et à l'art du parfum.
Il offre un véritable parcours initiatique au fil de l'histoire des parfums et de l'hygiène, depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, au travers d'un ensemble de salles reconstituées dans le goût de chaque époque.
Le XVIème siècle.
Une antichambre, le cabinet de travail d'un humaniste, le laboratoire du parfumeur, et une chambre témoignent de l'art du parfum, tel qu'il se pratiquait au XVIe siècle. Ils recèlent d'objets liés au parfum, à l'hygiène et à la beauté (pomander, miroir, baignoire ...).
Une pomme de senteur, également nommée pomme d'ambre, pomander, pomandre ou pommandre est un bijou en métal précieux ciselé contenant des parfums comme l'ambre gris, la civette ou le musc.
les étuves et bains publics populaires ou raffinés sont en plein essor mais l'église catholique d'Europe centrale et occidentale interdit leur pratique et cherche à fermer les établissements la permettant.
Une des raisons invoquées pour bannir ces lieux est qu'ils sont suspectés de propager la peste et qu'ils sont assimilés à des lieux de débauche, parfois de façon justifiée, même si cette débauche n'empêche pas l'hygiène corporelle : leur fermeture se fera progressivement
Les cuves en bois personnelles sont nombreuses
Le XVIIème siècle.
la société de cour (puis toute la population) fuit l'eau, accusée de transmettre des maladies en ouvrant les pores de la peau et ainsi l'organisme, à l'action néfaste de toutes les maladies.
En amollissant la peau, on croit rendre sa protection plus faible contre toutes les infections. Les parfums (jasmin, cannelle, jonquille, musc) camouflent les mauvaises odeurs et sont censés servir de désinfectants, les pastilles d’anis servent à parfumer l’haleine.
Le développement des cosmétiques (notamment l'usage des fards rouges et blancs introduit par Catherine de Médicis ou le poudrage du corps et des cheveux par la pommade de Florence, la poudre de Chypre) souligne qu'à la cour, la vue s’impose face à l’odorat et au toucher.
. Une antichambre, le cabinet d'un amateur de fleurs et une chambre restituent le décor et l'atmosphère de l'époque.
La toilette sèche se fait sur le corps par friction avec un linge propre ou un frottoir en peau, seul le visage et les mains se lavent à l'eau et au savon (ou l'herbe à fossé pour les moins nantis).
Le corps est protégé sous la crasse, ainsi un habit blanc devenu noir est bien perçu.
Seules les personnes aisées, qui peuvent changer souvent de vêtements, pratiquent une hygiène vestimentaire
Le XVIIIème siècle.
Le XVIIIe a renoué avec le bain.
Le raffinement prévaut ainsi qu'en témoignent la chambre et l'antichambre, où l'on trouve baignoire, siège à coiffer, boîte à mouches, parfums ...
Les premiers cabinets de bain se développent chez les gens riches et raffinés dont la blancheur de linge est soulignée au col et au poignet.
La bourgeoisie dénonce le caractère masquant des parfums et cosmétiques de la noblesse, leur usage de fards blanchissant la peau se fait plus léger.
À partir du XVIII éme siècle, l'hygiène concerne aussi la « propreté du dessous » puis la propreté de la peau qui se fait entièrement par le lavage. La réapparition des établissements de bain et la multiplication d'espaces spécialisés (cabinets de bain, bidet, latrines collectives plus simplement dans les châteaux ou abbayes mais aussi dans les maisons modestes) est liée avec le développement de la notion d'intimité. Les grandes villes se dotent d'égouts souterrains.
Le bureau du géographe rappelle le développement sans précédent du Siècle des Lumières et ses découvertes.
Le XIXème siècle et le XXème siècle
au prochain billet
la fin du mois approche à grands pas
alors celles qui souhaitent reprendre une saisson de papotage le 1 septembre
préparez votre article ....LOL.......et inscrivez vous comme avant en com pour que je puisse faire ma petite liste
merci d'avance