Lyon (3)
Bonsoir à toutes et tous
je vous propose de continuer à se balader dans Lyon, nous sommes dans le vieux Lyon
Maison des Avocats
encore un exemple de très belle maison du quartier à l'époque de la Renaissance. C'est en 1979 que l'Ordre des Avocats l'acquit et commença la restauration. De l'ancienne auberge du XIVè siècle, seule reste la large porte cochère qui permettait aux voitures à chevaux de rentrer dans la cour. Vous pouvez admirer les douze arcades toscanes reposant sur des colonnes à chapiteaux plats, sur trois galeries superposées, ainsi que le puits remis en place. Tout ceci date de 1516. Libérée en 2004 par l'école de formation des jeunes avocats, la maison des avocats accueille aujourd'hui le Musée International de la Miniature.
ma guide m'a emmenée voir les célèbres traboules
Qu'est ce qu' une traboule?
Ce mot est uniquement lyonnais.
Le premier qui l'utilise fut Nizier du Puitspelu, dans un journal, publié en 1894. En fait il ne cita que le verbe trabouler. Pour lui ce mot ne s'employait que dans l'expression "une allée qui traboule, une allée qui traverse". Le verbe trabouler vient de "tra" (trans.) et de "bouler" (rouler). Avant on pouvait "trabouler" de la place Comédie jusqu'à la rue Belle-Cordière.
une traboule est une voie réservé aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. Alors qu'un passage urbain est une rue également piétonne, couverte ou non mais situé entre les immeubles (ce peut être une galerie ou une ruelle).
Il est impossible de dater l'apparition des premières traboules. On sait seulement que les habitants de Lugdunum, au 4ème siècle, à la veille de l'effondrement de l'empire romain d'Occident, se virent dans l'obligation de se réfugier au bord de la Saône car les aqueducs ne fonctionnaient plus, en bas d'une colline qu'on appellera plus tard Fourvière.
Les premières maisons construites de chaque coté des deux longues rues parallèles comportait probablement des passages conduisant de l'une à l'autre, et à la Saône ; elles étaient donc dotées de traboules. Mais cette hypothèse ne se base sur aucun document, juste un parchemin qui concerne mille ans d'histoire.
Un puits commun, cour des Demeures, a conféré une importance aux premières traboules. Dans certains cas on pouvait accéder au puits soit par l'appartement du rez-de-chaussée soit par le couloir.
On peut aussi remarquer que quelques traboules peuvent avoir deux entrées différentes, une entrée noble et une entrée de service. Par exemple la traboule 24, rue St Jean, autour de la place Bellecour. A la Croix-Rousse, les traboules sont issues de la construction des immeubles de canut.
en face de la porte
la traboule de la tour rose
Il s'agit de l'une des plus remarquables traboules du quartier, en raison de sa couleur ocre, mais également de la Tour qui l'orne.C' est un immeuble particulier situé au 16 rue du Bœuf. L'édifice à quatre niveaux doit son nom à la tour qui s'élève dans la cour. Il était la propriété de l'architecte boulonnais Serlio.
Façade : Maison de quatre niveaux et trois travées, coudières continue à chaque étage. Entrée centrale avec parement et fronton triangulaire orné d'un bas relief représentant une adoration, porte en bois sculptée.
Allée : allée voûtée d'ogives avec culs-de-lampe et clefs sculptés. Cour très dégagée où s'élève la haute tour ronde en hors d'oeuvre avec escalier à vis et fenêtres en plein cintre dite "tour rose". Puits à coquille, deux jardins suspendus.
Le Palais de justice historique de Lyon
situé quai Romain-Rolland (rive droite de la Saône), dans le 5e arrondissement de Lyon en plein de cœur du Vieux Lyon. Il fut construit entre 1835 et 1845 par Louis-Pierre Baltard, caractérisé par 24 colonnes corinthiennes en façade
En 1995, la construction d’un nouveau palais de Justice dans le quartier de la Part-Dieu permet le transfert du tribunal de grande instance, du tribunal d’instance et du tribunal de commerce de Lyon. La cour d’appel de Lyon et la cour d’Assises du Rhône demeurent installées dans ce qui est désormais le palais de Justice «historique».
En 2008, commence une profonde rénovation du palais
en face, sur la Saône « The Weight of Oneself » a été créée par les artistes scandinaves Elmgreen & Dragset. La statue représente un homme qui se porte lui-même. La statue a été inaugurée le 2 septembre 2013 par le maire Gérard Collomb.
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