la presse du dimanche...
Bonsoir à toutes et tous
c'est dimanche soir, voici le billet "presse du dimanche"
rendez-vous instauré par Lylou
lundi
je suis allée dans la "pays de la noix", la route bordée de noyeraies, les fameuses noix de Grenoble AOC
les noix sont finies d'être récoltées
j'ai aimé ce paysage, j'ai aimé ce symbole de continuité
ces jeunes noyers qui un jour donneront eux aussi une belle récolte
avec les récoltés derrière, et le Vercors
mardi
je l'ai trouvé joli
lui n'est pas concerné par le changement d'heure
photographié lundi après midi lors de ma balade
mercredi
voici mon instant gourmandise
des roses des sables, beurre et chocolat au lait
jeudi
je n'en ai qu'un qui a les si belles couleurs d'automne
mais je l'ai admiré longuement tous les jours
alors je ne pouvais pas ne pas vous le mettre ici
le liquidambar devant la terrasse
et pour les amatrices ....
une fois de plus je le met avec la montagne en arrière plan
vendredi
le moment télé de la semaine
j'ai regardé deux flics sur les docks
j'aime bien, ça se passe au Havre,
un décor et une atmosphère qui changent
deux bons acteurs
jean Marc Barr et Bruno Solo
samedi
comme beaucoup d'entre vous l'été indien s'est éternisé toute la semaine,
et un 1 novembre on mange dehors, on "papote" dehors
(aujourd'hui aussi 2 nov on a mangé dehors)
où en parallèle des arbres qui se parent de couleurs d'automne
les fleurs d'été n'en finissent pas de m'émerveiller
des pétunias comme ça à mon altitude début novembre c'est incroyable, l'ibiscus aussi fleuri etc....
dimanche
une histoire que je vous raconte au sujet d'une patisserie régionale
je ne sais pas si quelqu'un parmi vous connait ?
la bouffette de Mens
Riche histoire pour un gâteau d'origine modeste.
infos de leur site internet
Souvent copiée, jamais égalée,
voici la bouffette de Mens : deux petites génoises, une crème, quintessence de sucre, pour les lier.
Les copies n'ont pas survécu, l'original se vend comme des petits pains et le secret de la composition de la crème alimente les conversations depuis des générations.
Car secret il y a et marque déposée aussi depuis 1926.
Les époux Baup, la pâtisserie Carton, la famille Berger puis Bernard puis Perrier...
Les spécialistes du patrimoine relèvent l'apparition de la bouffette en 1889, sur le menu d'un banquet d'anciens combattants.
Ils relaient aussi une légende : "Une mendiante, reçue avec la plus grande charité par les époux Baup, leur aurait offert la recette de ce gâteau en remerciement ".
Sourire de Bernard Perrier, l'héritier en ligne directe de la légende comme du secret : "Comme on en fabrique tous les jours, elles sont toujours fraîches". Sourire encore, devant l'évidence : "J'ai appris à les faire parce que j'ai appris le métier". Il a aussi appris à contrôler sa parole, prolixe pour dire la composition classique d'une génoise, muet comme une tombe sur le sujet de la crème sucrée.
merci de vos visites
de vos petits mots