Poèmes de Cristal.......
Bonjour à toutes et tous
encore un dimanche à la météo bien capricieuse
entre deux petites périodes de soleil, des nuages, des averses toujours...
alors j'ai eu envie de vous proposer un peu d'évasion avec une jolie visite que j'ai faite en juillet dernier à Paris
dans un très beau lieu d'exposition, au Petit Palais
(dont je ferai un petit billetà part)
Dans les vingt-cinq années qui précédent la Première Guerre mondiale, l’art du verre connaît en France un essor prodigieux.
Vase "Porte-bouquet pourpre aux pavots" - E. Gallé
A l’Exposition universelle de 1900, la transparence et l’éclat des verreries éblouit le public comme les critiques.
La Ville de Paris a constitué, à date ancienne, une riche collection de verreries artistiques, signées des plus grands noms, Gallé, Daum, Tiffany, Lalique…
Des acquisitions récentes : un vase néo-grec de Baccarat, une lampe de mosquée de Brocard, un pichet de Bracquemond, un vase de Décorchemont, complètent cet ensemble.
Vingt-six chefs-d’œuvre de verre et de cristal sont présentés dans la galerie nord du musée et illustrent l’habileté et le savoir-faire des artisans d’art au tournant du siècle.
Cet accrochage temporaire présente des pièces représentatives de la production de verrerie de l’Ecole de Nancy autour de 1900.
Emile Gallé (1846-1904), artiste incontournable, est bien représenté, avec une dizaine de pièces exposées.
Maître verrier et pionnier de l’Art Nouveau, Gallé a exploré de nombreuses voies nouvelles dans les techniques du verre, avec une inventivité créative extraordinaire (superposition de couches de verre, application, incrustation de matériaux, gravure à l’acide, à la roue, technique de marqueterie de verre
La Lampe de Mosquée, œuvre de Joseph Brocard(1831-1896) est l’une des nouvelles acquisitions du Petit Palais (2011).
Ce verre émaillé et doré, daté de 1868 est représentatif de la production de Joseph Brocard, par ailleurs assez mal connu.
Autodidacte, il a surtout produit des verreries à décor émaillés inspirés des verreries islamiques des XIIIe et XIVe siècles, s’inscrivant dans la mouvance orientaliste. On retrouve d’autres exemples de sa production au Musée des Arts Décoratifs et au Musée d’Orsay.
le vase "Paphiopedilum" a été acheté par la ville de Paris en 1898 au Salon dela société nationale des beaux-arts.
Il fait partie des "Verreries parlantes", une expression employée par Emile Gallé pour désigner des vases auxquels il associe un poème ou un texte littéraire.
La citation gravée sous le bord supérieur du vase "Paphiopedilum" est tirée d'un recueil de l'écrivain et poète belge Maurice Maeterlinck intitulé Le Trésor des humbles (1896).
La femme au singe par Camille Alaphilippe
merci de vos visites
de vos petits mots