on continue en beauté et sérénité...
Bonjour à toutes et tous
après les arènes on a baladé encore
mais je vous propose de faire ici
une petite visite de ce lieu que j'ai beaucoup aimé
l'église de Saint Etienne Du Mont
je la trouve magnifique
et toutes les infos du Net m'ont confirmé qu'elle est vraiment très belle et remarquable
L'église Saint-Étienne-du-Mont est une église située sur la montagne Sainte-Geneviève, dans le Ve arrondissement de Paris, à proximité du lycée Henri-IV et du Panthéon.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862
Construite au XVIème siècle, Saint-Étienne frappe le visiteur par son style particulier et peu courant dans la capitale,
à commencer par sa façade.
On est en effet en pleine période de transition entre le gothique, sous sa forme dernière, le flamboyant, et la Renaissance influencée par l’Antiquité.
La structure générale est celle d’une église «halle», longue de 69 mètres et large de 25,5 mètres : le transept n’est pas saillant à l’extérieur, les bas-côtés sont très hauts.
L’église est déviée vers la gauche, sans doute en raison de la forme du terrain, mais les décalages sont peu perceptibles.
A l’intérieur,
le visiteur constatera l’évolution progressive du style : sur un plan gothique d’origine, la décoration passe des arcs en ogive du choeur, à ceux en plein cintre de la nef avec une ornementation renaissance de plus en plus présente.
Une élégante coursive fait le tour de l’église.
La clé de voûte est caractéristique de ce mélange des influences.
j'ai découvert lors de cette visite un "jubé"
je ne connaissais pas
et en plus de voir le premier j'ai eu le privilège d'en voir un très particulier....!!!!!
Élément remarquable de l’église, le jubé construit au début du XVIème siècle,
est le seul subsistant à Paris.
Au Moyen Age, le jubé est à la fois une barrière séparant le chœur, où se tiennent les religieux et les chanoines, de la nef où sont les simples laïcs, et une tribune d’où est proclamée la Sainte Parole (d’où son nom, correspondant au début de la prière par laquelle le lecteur demandait la bénédiction au prêtre : «jube, domine, benedicere…» : «Daigne me bénir, Seigneur…»).
Avec la volonté de rendre le déroulement des cérémonies de la messe visible pour tous, la plupart des jubés disparaissent au XVIIIème siècle.
Ce jubé allie une structure gothique interne et une ornementation pleinement Renaissance.
La balustrade est un entrelacs de dentelle de pierre, sculpté dans du calcaire de Saint-Leu.
Deux escaliers à claire voie s’enroulent autour des piliers, desservant à la fois le jubé et la coursive, dont la fonction exacte, autre que décorative, n’est pas bien établie.
La chapelle Sainte-Geneviève
Les reliques de la sainte ayant été brûlées pendant la Révolution de 1789 par la municipalité parisienne, et la châsse fondue, l’église accueille depuis le début du XIXe siècle des reliques de la sainte qui avaient été conservées dans d’autres églises depuis le IXe siècle.
La grande châsse actuelle contient les pierres subsistantes du sarcophage d’origine où son corps avait été placé.
La chapelle, réalisée en 1853, est un bel exemple de style néo-gothique.
Les vitraux (1869) retracent l’histoire de la sainte, dont la mémoire est toujours entretenue : tous les ans, se déroule, du 3 au 11 janvier, la neuvaine de sainte Geneviève, marquée par des célébrations en son honneur.
L'orgue
Ce buffet du grand orgue fut construit et sculpté en 1631 par Jehan Buron, maître menuisier.
C’est le plus ancien de Paris
et, de plus, il nous est parvenu dans son état d’origine.
Les vitraux
Saint-Etienne possède un des ensembles les plus complets des églises parisiennes.
Celui-ci couvre en continu la période du début du XVIème siècle au premier quart du XVIIème siècle, moment où l’art du vitrail plonge dans une longue éclipse qui se prolongera jusqu’au XXème siècle.
Fait exceptionnel, la plupart des vitraux sont à leur place d’origine. Les meilleurs artistes du moment y ont collaboré.
merci de vos visites
de vos petits mots