"entre ombre et lumière": simple visite...
Bonjour à toutes et tous
cette semaine nous ai proposé ce thème "simple visite"
j'ai choisi de vous montrer une visite qui parait simple
mais qui en fait est loin de l'être....
celle de l'abeille sur les cerisiers
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et en profiter pour partager avec vous quelques photos que j'ai fait lundi soir en rentrant du travail vers 18h
un de ces moments que j'adore du printemps
les arbres en fleurs
le bourdonnement et l'éffervescence des abeilles autour des fleurs
comme je vous avait montré, le 27/04 ils ont eu la neige en début de floraison
mais une bonne partie des fleurs ont eu l'air de résister
c'est tard pour avoir des fleurs un 6 mai, on mange des cerises quand il y en a début juillet
encore un peu de neige à la roche
ses jabots sont plein à craquer
et on dirait des coeurs...
mon coup de coeur ce cliché
mon autre coup de coeur j'aime sa tête
l'abeille,son rôle de pollinisateur est primordial
La pollinisation c'est le transfert de grains de pollen depuis l'appareil reproducteur mâle (étamines) vers l'organe femelle (pistil) qui contient les ovules. La rencontre d'un ou de plusieurs grains de pollen avec le pistil est nécessaire pour qu'il y ait fécondation. L'ovule fécondé évolue ensuite vers la formation d'un pépin ou d'un noyau.
En passant d'une plante à une autre, les insectes pollinisateurs favorisent la fécondation croisée entre plantes de même espèce ou variété mais ayant un patrimoine génétique différent. Cet enrichissement génétique (éthérosis) entraîne une amélioration qualitative et quantitative de la production.
L'intensité de la pollinisation a aussi une grande importance. La taille d'un fruit est proportionnelle au nombre de pépins, puisque pour chaque pépin, correspondra un certain volume de fruit (augmentation du calibre). De plus, si les pépins sont peu nombreux, ils risquent d'être répartis de manière non homogène et, en conséquence, le fruit aura une forme irrégulière.
Une bonne pollinisation augmente la nouaison, la résistance des fruits à la chute et leur dimension et améliore la conformation du fruit. Les caractéristiques organoleptiques (goût - texture) et la capacité de conservation du fruit peuvent être aussi considérablement améliorées par une bonne pollinisation.
Certaines cultures sont complètement indépendantes de la pollinisation par les insectes, comme, par exemple, les céréales. La plupart, au contraire, sont tributaires à des degrés variables de l'activité des insectes, depuis 10 % de la pollinisation (vigne, betterave ), jusqu'à une dépendance totale vis-à-vis des insectes pollinisateurs (amandier, pommier, cerisier ..).
La plupart des insectes pollinisateurs sauvages (papillons diurnes, syrphidés, différentes "mouches", abeilles non domestiques, bourdons, andrènes, osmies ) ont disparu en raison des pratiques agricoles, en particulier à cause de l'utilisation des produits phytosanitaires. Les abeilles effectuent donc de nos jours la plus grande part de la pollinisation des cultures.
L'abeille est un pollinisateur très efficace . Dans le cas du kiwi, l'abeille peut transporter sur son corps jusqu'à 100000 grains de pollen viables (seuls les bourdons ont une efficacité similaire, les autres pollinisateurs en portent 10 à 100 fois moins). De plus, grâce à sa grande taille, l'abeille effectue de nombreux contacts avec les appareils reproducteurs mâle et femelle situés sur les fleurs, augmentant ainsi la possibilité de transfert du pollen entre organes reproducteurs.
en regardant par terre je me suis dit : elle est jolie de "neige" là...
et bien sur les abeilles fabriquent le miel....
La fabrication du miel ...
L’abeille butine le nectar des fleurs pour en utiliser le sucre. Selon la plante, le sucre peut être différent par sa composition en glucose, fructose, disaccharide et saccharose. D’autres éléments du nectar vont donner au miel sa couleur et son goût unique : les vitamines, les pigments, les aromes.
L’autre source de sucre est le miellat. Le miellat provient des excrétions laissées sur les végétaux par des insectes. Cela peut être par exemple des sucres rejetés par des pucerons ou encore de la sève d’arbre.
Les abeilles butinent de fleur en fleur en remplissant leurs jabots de substances sucrées.
Une fois rentrées à la ruche les butineuses donnent leur récolte à d’autres abeilles en charge d’enrichir le tout en enzymes. Ces enzymes vont changer la composition de la miellée en agissant sur le sucre. Ensuite des ouvrières vont faire sécher ce miel qui contient encore plus de 50% d’eau :
elles régurgitent d’abord plusieurs fois le miel
elles l’étalent en couche avec leur langue
elles entreposent tout cela dans les cellules et laissent murir
les abeilles ventileuses font ensuite rentrer de l’air extérieur
et enfin la colonie fait monter la température à plus de 30°
Ce processus va faire réduire jusqu’à 18% la teneur en eau du miel et cela en 4 jours (en moyenne). La cellule une fois pleine de miel, elle est recouverte de cire pour la protéger.
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merci de vos visites
de vos petits mots